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Sons naturels pour appeler l’orignal
Sons naturels pour appeler l’orignal | Aventure Chasse Peche Orignal Chevreuil Pourvoirie et le plein air
Sons naturels pour appeler l’orignal
Sons naturels pour appeler l’orignal avec Michel Therrien Notre chroniqueur Michel Therrien vous donne de bonnes idées de calls naturel. Saviez vous que simplement jouer dans un plan d’eau doucement peut être à lui seul un call ? Vous seriez surpris de voir l’impact que cela peut avoir dans l’univers auditif d’un orignal. Bonne saison de chasse !SELON ENCYCLOPÉDIE CANADA
Alimentation
En hiver, l’orignal broute les nouveaux bourgeons du sapin baumier, ainsi que les rameaux de feuillus comme le bouleau, le tremble, le saule, le cornouiller rouge et le noisetier. Durant la saison estivale, l’orignal se nourrit principalement de feuilles et de plantes aquatiques. Du printemps jusqu’au début de l’automne, il utilise aussi les blocs à lécher et les blocs de sels minéraux hautement concentrés qui se trouvent naturellement dans les marécages, les cours d’eau et la boue. Les dépôts de sel sur le bord des routes (en raison de l’épandage du sel en hiver) sont également visités.
Reproduction et développement
La saison d’accouplement de l’orignal, parfois appelée « rut », comprend une série de changements comportementaux et physiologiques qui commencent dès la mi-août. La reproduction a lieu à partir de la mi-septembre et, la plupart du temps, se termine vers la deuxième semaine d’octobre. Pendant cette saison des amours, les femelles se font entendre avec un cri fort et long et les mâles, lorsqu’ils cherchent des femelles réceptives, utilisent un grognement profond et guttural. Si quelques femelles précoces se reproduisent à un an et demi, les autres l’ont généralement fait lorsque vient l’automne de leur deuxième anniversaire. Leur période de gestation est d’environ 230 jours et les bébés naissent au printemps. Les nouveau-nés pèsent généralement entre 12 et 16 kg et sont brun-rougeâtre; ils sont cachés dans des endroits isolés lorsque la mère broute.Pendant la saison d’accouplement, l’urine de l’orignal mâle prend une odeur âcre. Les mâles creusent un trou peu profond dans le sol et y urinent. Puis, ils frappent vigoureusement leurs pattes avant dans le trou pour éclabousser leur tête, leur fanon et le dessous de leurs bois d’urine. Les femelles, quant à elles, s’humectent le museau avec cette urine, s’allongent dans le trou que les mâles ont creusé ou frottent leur tête sur le fanon du mâle. Les recherches suggèrent que l’urine aide à synchroniser l’ovulation des femelles.
Cohabitation avec les humains
L’orignal est une source de nourriture traditionnelle pour les peuples autochtones qui partagent son habitat. Dans l’est du Canada, ces groupes comprennent les Abénakis, les Wolastoqiyik, les Mi’kmaq et les Algonquins. Dans le centre du Canada et dans les plaines, ce sont les Hurons-Wendats, les Ojibwés, les Cris et les Dakotas, tandis que des plaines à l’Ouest canadien, les Siksika, les Ktunaxa et les Salish du continent s’en nourrissent. Le long de la côte nord-ouest, les Tlingits, les Nuxalks, les Nisga’a, les Tsimshians et les Nuu-chah-nulth le chassent, comme le font respectivement, dans la région subarctique et l’Arctique, les Premières nations dénées et les Inuits. Enfin, les Métis, dans diverses régions du Canada, se nourrissent également de l’orignal. La chasse à l’orignal se pratique généralement à la fin de l’été et au début de l’automne, ainsi qu’à la fin de l’hiver et au début du printemps. La façon dont les animaux sont trouvés dépend du groupe; certains, comme les Mi’kmaq, voyagent pour chasser, tandis que d’autres, notamment ceux du groupe culturel algonquin, chassent sur des terres appartenant à des familles individuelles. Pour la plupart des peuples autochtones, la chasse est principalement une activité masculine, mais chez les Ktunaxas, toute la famille participe.L’orignal est également chassé par des non-Autochtones, selon les lignes directrices établies par chaque province et territoire. Dans certaines provinces, les automobilistes posent un sérieux problème aux animaux. Au printemps, les animaux d’un an commencent à errer sans l’aide de leur mère, et les orignaux de tous âges sont attirés par la végétation au bord des routes et le sel déposé pendant l’hiver. Au Nouveau-Brunswick, par exemple, environ 400 orignaux sont tués par des automobilistes chaque année, et la majorité de ces collisions se produisent au printemps et en été.
Enjeux
L’exploitation forestière et minière facilite l’accès à des habitats autrefois inaccessibles pour l’orignal, ce qui par le fait même le rapproche des chasseurs et autres prédateurs. De plus, le changement climatique représente un enjeu constant pour l’orignal, parce qu’il entraîne un risque accru de maladies. Par exemple, les tiques d’hiver (dermacentor albipictus) sont, malgré leur nom, associées à un temps plus chaud. Un seul orignal peut être l’hôte de dizaines de milliers de ces tiques, et le fait qu’elles se nourrissent du sang de l’animal a une incidence négative sur son comportement, son poids, ses concentrations sanguines et sa santé reproductive. Les bébés orignaux sont particulièrement vulnérables et leur taux de mortalité est élevé. De plus, les orignaux en mauvaise santé ont de la difficulté à repousser les prédateurs.De même, le déplacement vers le nord du cerf de Virginie — en raison du temps plus chaud — est une préoccupation majeure, car il est porteur d’un parasite cérébral qui peut tuer l’orignal. À mesure que les populations d’orignaux diminuent, les prédateurs comme les ours et les loups se concentrent sur les jeunes orignaux pendant la saison du vêlage, ce qui complique davantage la reconstitution de leur population.
Michel Therrien guides de chasse
Michel Therrien a grandi dans un environnement entouré de guides de chasse, de pêche et de trappe. Avec les années, suivre les traces de différents guides expérimentés lui a permis de développer sa passion et une expertise reconnue. Depuis plus de 20 ans, l’auteur et chroniqueur Michel Therrien vise le partage de ses connaissances au sujet de la vie animale et de la chasse sportive.
Michel Therrien orignal et aux chevreuils
Il offre des cours de chasse à l’orignal et aux chevreuils. Ses cours approfondis mettent l’accent sur les techniques de chasse facilitant la récolte de ces nobles gros gibiers. Son objectif est de divertir les gens tout en ayant le souci de favoriser les apprentissages découlant de ses aventures avec des hommes des bois.Il partage ses expériences avec intensité et passion. Conférencier reconnu pour des évènements en lien avec la faune et la chasse, il participe activement aux grands salons plein air, chasse, pêche et camping de Québec et Montréal.
Michel Therrien vidéo et de capsules à caractère éducative
Depuis quelques années, Michel s’adonne et se plaît à la réalisation de vidéo et de capsules à caractère éducative. Ses préoccupations premières; le respect de l’environnement et des bêtes, mais également l’importance d’éduquer les gens, qu’ils soient chasseurs ou pêcheurs, sur le rôle des activités de prélèvement et sur l’art de bien les faire!Michel a fondé l’équipe Chasse Québec, qui se spécialise dans la production vidéos, la formation et le guidage.